Plans climatiques : une lueur d’espoir pour 2035

Les plans climatiques de 64 États qui représentent 70% des émissions mondiales annoncent leur diminution d’ici 2035.
Publié par la rédaction de Terrinfos.com, le Vendredi 31 octobre 2025

Crédit : image Pixabay

En bref : Les plans climatiques de 64 États qui représentent 70% des émissions mondiales annoncent leur diminution d’ici 2035. Cette projection traduit une volonté politique croissante de répondre à l’urgence climatique. Elle repose sur des engagements nationaux renforcés, souvent liés à la transition énergétique et aux investissements dans les renouvelables. Bien que prometteuse, cette trajectoire reste fragile, dépendante de la mise en œuvre réelle et du respect des promesses annoncées.

Pourquoi c’est important : Une baisse des émissions mondiales est indispensable pour limiter le réchauffement à +1,5 °C. Ces plans représentent une avancée collective qui peut redonner crédibilité aux accords internationaux. Ils montrent que la coopération reste possible malgré les tensions géopolitiques. L’importance réside aussi dans le signal envoyé aux marchés et aux citoyens : la transition énergétique est désormais une priorité incontournable pour l’avenir de la planète.

Quel impact : Si ces plans sont respectés, l’impact serait majeur : ralentissement du réchauffement, réduction des catastrophes climatiques et amélioration de la qualité de vie mondiale. Les investissements dans les énergies propres stimuleraient l’innovation et créeraient des emplois durables. Les pays vulnérables bénéficieraient d’une meilleure résilience face aux crises climatiques. À long terme, cela renforcerait la stabilité économique et géopolitique, en réduisant les tensions liées aux ressources fossiles.

Contrepoint : Certains experts restent pourtant sceptiques : les promesses climatiques sont souvent ambitieuses mais rarement tenues. Les États peuvent annoncer des objectifs sans mécanismes contraignants, et les émissions réelles continuent de croître. Les projections à 2035 risquent de masquer l’urgence immédiate, car chaque année compte. De plus, certains pays pourraient utiliser ces plans comme outil diplomatique, sans réelle volonté de transformer leurs modèles économiques dépendants des énergies fossiles.

Pistes d'action : Pour rendre ces plans efficaces, il faut instaurer des mécanismes de suivi contraignants et transparents. Les pays riches doivent financer la transition des plus vulnérables, afin d’assurer une équité mondiale. Les investissements dans le stockage d’énergie, l’efficacité énergétique et les solutions fondées sur la nature doivent être accélérés. Enfin, une fiscalité carbone internationale et des sanctions pour non-respect des engagements pourraient garantir que ces trajectoires deviennent réalité.

En savoir plus : Lefigaro.fr / Wri.org

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