Un quart de l’humanité vulnérable aux infrastructures fossiles

Les infrastructures liées aux combustibles fossiles exposent directement un quart de la population mondiale à des risques.
Publié par la rédaction de Terrinfos.com, le Vendredi 14 novembre 2025

Crédit : image Pixabay

En bref : Les infrastructures liées aux combustibles fossiles exposent directement un quart de la population mondiale à des risques sanitaires, environnementaux et sociaux. Raffineries, centrales à charbon et réseaux pétroliers fragilisent les territoires par la pollution de l’air, de l’eau et des sols. Ces installations concentrées dans des zones densément peuplées accentuent les inégalités, compromettent la sécurité énergétique et aggravent la dépendance aux énergies polluantes, malgré les engagements internationaux de transition.

Pourquoi c’est important : Cette vulnérabilité massive illustre l’urgence de repenser le modèle énergétique mondial. Les infrastructures fossiles ne sont pas seulement des sources d’émissions de CO₂ : elles structurent des territoires entiers autour d’activités nocives. En fragilisant un quart de l’humanité, elles révèlent un problème systémique qui dépasse la technique pour toucher la justice sociale et environnementale. Reconnaître cette réalité est essentiel pour orienter les politiques vers une transition équitable et durable.

Quel impact : Si cette dépendance perdure, les conséquences seront profondes : aggravation des crises sanitaires liées à la pollution, vulnérabilité accrue des populations face aux chocs climatiques, et instabilité économique dans les régions dépendantes des revenus fossiles. À long terme, l’absence de transition renforcerait les inégalités mondiales et compromettrait la résilience des sociétés. Inversement, une sortie progressive des infrastructures fossiles pourrait libérer des territoires, stimuler l’innovation et renforcer la sécurité collective.

Contrepoint : Certains défendent encore les infrastructures fossiles, invoquant leur rôle dans la stabilité énergétique et l’emploi. Elles assurent une production continue, contrairement aux renouvelables parfois intermittents, et soutiennent des économies locales dépendantes de ces activités. Pour ces acteurs, une transition trop rapide risquerait de fragiliser la sécurité énergétique mondiale et d’entraîner des coûts sociaux élevés. Ils plaident pour une évolution progressive, conciliant besoins immédiats et objectifs climatiques.

Pistes d’action : Réduire la vulnérabilité aux infrastructures fossiles exige une transition progressive vers les énergies renouvelables, accompagnée d’investissements dans des réseaux propres et résilients. Les États doivent renforcer la régulation environnementale, soutenir la reconversion des travailleurs et encourager l’innovation locale. La coopération internationale peut financer des projets durables et partager les technologies. En combinant justice sociale et stratégie énergétique, il devient possible de libérer les territoires de cette dépendance nocive.

En savoir plus : Rtbf.be / Amnesty.org

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