Environnement : la lente bataille contre le mercure

La lutte contre la pollution au mercure progresse, mais trop timidement malgré des conventions internationales.
Publié par la rédaction de Terrinfos.com, le Samedi 8 novembre 2025

Crédit : image Pixabay

En bref : La lutte contre la pollution au mercure progresse, mais trop timidement. Malgré des conventions internationales comme Minamata, les émissions industrielles et minières continuent de contaminer sols, rivières et océans. Les populations locales, notamment celles dépendantes de la pêche, restent exposées à des risques sanitaires graves. Ces avancées partielles montrent la difficulté de concilier croissance économique et protection environnementale, laissant planer l’urgence d’une action plus ferme et coordonnée.

Pourquoi c’est important : Le mercure est un polluant persistant qui s’accumule dans les chaînes alimentaires, affectant directement la santé humaine. Les enfants et les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables. Au-delà de la santé, la pollution au mercure menace la biodiversité aquatique et les économies locales basées sur la pêche. L’importance réside dans la nécessité d’une coopération internationale renforcée, car ce contaminant franchit les frontières et exige des réponses globales pour protéger générations futures et écosystèmes.

Quel impact : Si les avancées restent timides, l’impact sera une aggravation des crises sanitaires et écologiques. Les communautés côtières pourraient voir leurs ressources alimentaires compromises, entraînant insécurité et migrations. Les coûts de santé publique augmenteront, tandis que la confiance dans les institutions environnementales s’érodera. À l’inverse, une lutte plus ambitieuse pourrait réduire les contaminations, restaurer des écosystèmes fragiles et renforcer la crédibilité des politiques environnementales à l’échelle mondiale.

Contrepoint : Certains estiment que les progrès, bien que modestes, sont déjà significatifs. Les conventions internationales ont permis de réduire certaines pratiques les plus nocives, comme l’usage du mercure dans l’extraction artisanale de l’or. Les efforts de sensibilisation et de substitution technologique commencent à porter leurs fruits. Plutôt que de juger ces avancées insuffisantes, on peut les voir comme des étapes nécessaires vers une transition progressive, réaliste et durable, adaptée aux contraintes économiques et sociales.

Pistes d’action : Pour réduire la contamination au mercure, il faut renforcer la mise en œuvre des conventions internationales, développer des alternatives technologiques dans l’industrie et l’extraction minière, et améliorer les systèmes de surveillance environnementale. La sensibilisation des communautés locales, combinée à des programmes de santé publique, peut limiter les risques. Une coopération internationale plus ferme permettrait de protéger durablement les écosystèmes et les générations futures contre ce polluant persistant.

En savoir plus : Un.org / Rfi.fr

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